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Burkina Faso : bientôt la reprise des travaux de bitumage de l’axe Kongoussi-Djibo

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, était devant la Commission Finance et Budget (COMFIB) de l’Assemblée Législative de la Transition mardi 6 décembre 2022. Il a défendu le projet de budget programme 2023-2025 de son département. Dans ledit programme, figure la reprise des travaux de bitumage de l’axe Kongoussi (province du Bam) – Djibo (province du soum).

« Développer un réseau d’infrastructures en adéquation avec les besoins en infrastructures pour une efficacité des FDS dans la lutte contre le terrorisme », c’est l’un des objectifs du ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho. Pour ce faire, dans son programme, le ministre sorgho a annoncé la reprise des travaux de bitumage du tronçon Kongoussi-Djibo.

Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho

Les travaux de bitumage de la route Kongoussi-Djibo, la nationale n°22 (RN22), ont été lancés le 12 août 2016. Aussitôt débuté, le chantier de cet axe long de 96 km est suspendu à cause des attaques terroristes récurrentes. Ces attaques n’épargnent pas les ouvrages de franchissement qui sont plusieurs fois dynamités.

Décrit par certains citoyens comme « l’axe de la mort », la route Kongoussi en passant par Bourzanga à Djibo est depuis un certain temps contrôlée par les groupes armés terroristes. Le tronçon a été la cible de plusieurs attaques provoquant des morts tant du côté des populations que des forces de défense et de sécurité.

Le plus récent des incidents est celui du vendredi 25 novembre 2022 sur l’axe Bourzanga-Djibo à l’engin explosif improvisé. Cette attaque avait fait 4 morts, tous des soldats.

Il faut rappeler qu’en dehors l’axe Kongoussi-Djibo, le ministre des infrastructures et du désenclavement a fait cas de la poursuite des travaux de construction et de bitumage de plusieurs autres axes. Il s’agit entre autres des tronçons Fada-Bogandé ; Tougan-Lanfiera- Di, Koundoungou-Solenzo et Dori – Gorom-Gorom.

Au vu de tous les dangers que représente la Route nationale n°22 (RN22), et de l’intérêt du capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition pour l’amélioration de la situation sécuritaire Burkina, une interrogation survient. Comment les autorités de la transition parviendront-elles à mettre en œuvre ce projet ? Les mois à venir nous en diront plus.

Tatiana Kaboré

 bf1news.com

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Un commentaire

  1. Bonjour
    Dommage pour ce tronçon kongoussi -Djibo.
    Les intervenants qui ont bloqué le projet ,seul la revêtement superficielle qui n’était pas fait à cause de la défaillance de l’entreprise Sonaf et six ouvrages non réalisés à l’entrée de Djibo.
    Le Bielleur de fond BAD est mal honnête dans certains pays….
    Aussi l’administration DGIR,manque de compétence et de transparence.
    C’est pourquoi le projet est bloqué.
    Une autre fois dommage.
    C’est ça la vérité,une entreprise comme Sonaf n’a jamais fait Dix kilomètres de routes.
    Bonne chance avec les nouveaux responsables,plus de transparence,tout va marché.
    Un petit amour à notre continent.
    Bonne chance.

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