Le réseau national de lutte anti-corruption a présenté son rapport 2021 des services publics les plus corrompus au Burkina Faso le mardi 6 décembre 2022. Dans ce rapport, certains services tels que la gendarmerie nationale, la police nationale ont pour leur part amélioré leur services en 2021 en comparaison à l’année précédente.
La gendarmerie nationale qui occupait la 5e place dans le rapport 2020, ressort 7e dans le rapport 2021 des services publics les plus corrompus. L’autre service ayant amélioré ses services est la police nationale. Au classement 2020, elle occupait la 2e place. Dans le rapport 2021, elle se positionne à la 3e place, laissant la 2e place à la Douane (3e en 2020).
La Direction générale des transports terrestre et maritimes (DGTTM), de son côté laisse son 4e rang (classement 2020) à l’enseignement post-primaire et s’octroie la 5e place. La police municipale en tête dans le rapport 2020 maintient son rang et tient donc le « maillot jaune » du classement 2021. Le domaine de la santé, classé 16e en 2020, occupe le 6e rang dans le rapport 2020.
Comme dans le rapport 2020, l’enquête a révélé que les femmes sont beaucoup plus exposées à la corruption notamment dans les domaines de l’emploi, du travail et dans le monde des affaires.
Il faut noter que la corruption a augmenté de 3,3% par rapport à 2020, selon le REN-LAC. Ce rapport 2021 du REN-LAC sur l’état de la corruption au Burkina Faso est le résultat d‘une enquête d’opinion des populations sur la fréquence de la corruption et ses facteurs déterminants.
Tatiana Kaboré
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