Le consortium National Démocratique Institut (NDI) et l’ IFES(The International Foundation for Electoral Systems)avec le soutien de USAID a tenu ce mardi 08 novembre une cérémonie d’ouverture d’un cadre d’échange. Pendant deux jours des acteurs de la société civile, politique et parties prenantes engageront une réflexion sur les nouvelles reformes électorales contenu dans l’agenda de la Transition. Notamment ceux de la Commission Électorale Nationale Indépendante, de l’Office National d’Identification et du Ministère de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille…
Cet échange fera l’objet de quatre (4) panels au total. Dans le cadre de ce programme plusieurs thèmes seront abordés. Nous avons la sécurisation du processus électoral et le vote par anticipation des Forces de Défense et de la Sécurité, l’élection des maires au suffrage direct, la révision ou la refonte de la liste électorale dans le contexte sécuritaire actuel, l’utilisation de la carte d’identité comme document unique de vote etc. La session a été introduite par Joachim BAGGNAN consultant et ex vice président de La CENI. A sa suite, Dr Issaga KAMPO expert électoral senior à IFES et Daniel Dah Hien, vice Président de la CODE.
Au vu de la crise sécuritaire, l’organisation des élections dans la sous-région constitue un défi majeur. La population est également majoritairement jeune au Burkina Faso et les femmes représentent 51, 7 % de cette population et malgré l’adoption de la loi n 010-2009 /AN portant fixation de Quota, aux élections législatives et municipales au Burkina aucun changement significatif en faveur de l’inclusion de la femme n’a été observé. Par ailleurs la loi n 003-2020 /AN du 22 janvier2020 portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidates et des candidats aux élections législatives et municipales au Burkina Faso n’a pas connu un franc succès à cause de la faiblesse des dispositions portant sur les sanctions en cas de manquement. C’est entre autres les raisons qui ont conduit au cadre d’échanges autour des reformes inscrites dans l’agenda de la transition. Pour BALA, un des panélistes il pense pouvoir faire un plaidoyer pour une révision de la loi Quota genre, pour l’instauration d’un quintus fiscal dans le code électoral pour les candidats désirant participer à une élection. Selon KEVIN, directeur résident du NDI, cette rencontre permettra d’aborder un certain nombre de partie clé afin que le retour à l’ordre constitutionnel se passe par la voix , des élections transparentes.
La cérémonie prendra fin ce mercredi 09 novembre 2022. Notons que le consortium a déjà élaboré plusieurs outils de gestion au profit de la CENI, notamment le guide logistique, la stratégie de communication digitale.
Roukietou Célia DEMI
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