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Festival Made In Africa : La Grande Nuit de Made In Africa pour clore la deuxième édition du MIAF en beauté

Dans la nuit du 2 au 3 mars 2023 s’est tenue à Ouagadougou « la Grande Nuit du Made In Africa », sous, le patronage du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo et sous le parrainage de Harouna Kaboré, président du mouvement endogène. Au programme de cette Nuit du Made In Africa, Défilé de Mode, Contes, Humour, créations musicales, récompenses, pour promouvoir le consommons Burkinabè et le consommons Africain.

Thomas Sankara a dit, il faut vivre Africain, c’est la seule façon de vivre libre et digne. Dans cette même logique, les promoteurs du Festival Made In Africa ont dit, il faut consommer local, africain, c’est la seule façon de vivre libre et digne et surtout, c’est la seule façon de nous valoriser et d’exister dans un monde en perpétuelle évolution.

Collection Zek Style et Mami Sor

Ainsi, depuis maintenant deux éditions en marge du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), Ibrahim Zerbo et ses collaborateurs ont institué le « Festival Made In Africa » avec pour objectif de faire la promotion des produits locaux et du consommons local. Au cours de ce festival, plusieurs activités sont au menu. On a des panels, des échanges B2B, des prestations artistiques et surtout la Grande Nuit du Made In Africa.

Au titre de la Grande Nuit du Made In Africa, le promoteur du Festival Made In Africa et par ailleurs président du comité d’organisation, Ibrahim Zerbo a fait savoir que cette nuit dite « Nuit du Made In Africa » est l’activité au cours de laquelle, ils ont décidé de promouvoir les produits fait en Afrique, au Burkina Faso par des Burkinabè et avec des produits Africains et Burkinabè. C’est le cœur du festival Made In Africa (MIAF) confie-t-il.

Pour ce faire, des défilés de mode, aux contes en passant par la musique et l’humour, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour valoriser les produits Africains.

Au cours de cette soirée, nous avons eu des artistes comme KPG, Smarty, Alif Naaba, Maï Lingani et Tanya qui sont venus égailler le public, l’idée étant de mettre les créations musicales Burkinabè dans le Made in Africa. Aussi, Moussa Petit Sergent était de la partie et a fait rire le public comme il sait si bien le faire.

Le clou de la soirée a concerné les défilés de mode

Toujours dans la logique de la promotion du Made In Africa, les organisateurs ont fait un casting panafricain pour des co-présentations de collection.  Ainsi, comme si nous étions à la fashion week de Paris, nous avons eu droit à des co-défilés Burkina Faso/Côte d’Ivoire, Burkina Faso/Mali, des défilés Burkina Faso,Mali et Côte d’Ivoire.

Tour à tour, nous avons eu et dans l’ordre au cours de la soirée, les co-défilés de Anicet Tanoh promoteur des Sandales ethniques de la Côte d’Ivoire avec Oum/C du Burkina Faso, Elda’s fashion et Belle Épine du Burkina Faso, Mami Sor et Zek Style, Bazem’se avec la collection phoenix et Céleste, tous du Burkina Faso, Kora Dk Style et François 1er du Burkina Faso. Pour refermer la séquence de défilé, c’est Fadima Maïga du Mali qui a présentée sa collection Borthima, de la marque Borthini.

Fadima Maïga

A la question de savoir pourquoi, est-ce Fadima Maïga qui a refermé le défilé, les organisateurs répondent « c’est parce que la Mali est le pays invité d’honneur. Et c’est c’est aussi, un clin d’oeil à cette dame qui a œuvrée pour le consommons local dans son pays.»

« Faire en sorte que nous puissions sortir de la dépendance inutile, c’est cela l’objectif du Festival Made In Africa. »

Au sortir de la soirée, face à la presse, Harouna Kaboré, parrain du Festival Made In Africa, a dit: « cet événement représente ce que le Burkina a toujours été, un pays de résilience et un pays qui se bat pour sa culture. Cela représente l’abnégation, le courage qu’à le Burkina Faso a organisé de grands évènements et de grandes choses. »

Pour lui, le made in Africa, ce sont les outils de l’intégration qui permettent de se connaître et de se mettre ensemble, de se relever et de se mettre debout.

« Nous sommes le pays qui peut trébucher, qui peut tomber mais qui se relève toujours. Nous sommes le Burkina. Nous sommes le pays de la résilience, nous sommes le pays du FESPACO. Faire en sorte que nous puissions sortir de la dépendance inutile, c’est cela l’objectif du Festival Made In Africa. C’est un message fort qui nous permet de nous appuyer sur ce que nous sommes, sur ce que nous avons de plus beau. L’objectif est qu’à la prochaine édition du prochain FESPACO, nous soyons tous habillés en made in Africa. C’est aussi l’objectif du Festival Made In Africa. » a martelé Harouna Kaboré.

Anicet Tanoh et Oum’C

De son côté PATHE’O présent pour cette nuit, nous dit : “c’était une soirée formidable. C’était un message de paix et c’est ce que nous voulons. Nous devons nous battre pour ce que nous sommes et pour ce que nous avons de plus cher, la culture. »

A la fin, de la soirée, c’est un PCO ravi et joyeux, que nous avons rencontré. Interrogé, il remercie les partenaires, pour l’accompagnement dans la mise en œuvre de cette activité. Il explique que le Festival Made In Africa est à ses débuts mais, c’est une activité qui se veut pérenne avec pour objectif de faire en sorte que la mode Africaine, la culture africaine revienne au centre des attentions.

Rendez-vous est pris pour la prochaine édition.

Saydou GANAME

www.bf1news.com 

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