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Conseil des ministres conjoint Burkina-Mali : « Sans sécurité, il y a pas de démocratie», Choguel Maïga

Un Conseil des ministres conjoint Burkina-Mali, et presidé par les deux Premiers ministres, Me Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla et Choguel Maïga s’est tenu ce 24 Février 2023 à Ouagadougou. Au sortir de ce conseil de ministres, le Premier Ministre Malien Choguel Maïga s’exprimant au côté de son homologue Burkinabè a déclaré : «Pas de sécurité, pas de démocratie » en allusion aux importants défis sécuritaire et alimentaire qui se posent présentement dans son pays et au Burkina Faso.

Choguel Maïga a rappelé que le Mali et le Burkina Faso n’ont pas de problème communautaire. Il dit à ce sujet : « c’est fabriqué (parlant des problèmes communautaires, ndlr) ailleurs et des hommes sont instrumentalisés tantôt au nom de l’islam, tantôt au nom des ethnies, au nom de je ne sais quoi pour distraire nos gouvernements ».

Il a poursuivi en disant que le Burkina Faso et Mali ont décidé de ne plus être distrait et de se consacrer à ce qu’il a nommé : « la contradiction principale ».  Qui signifie selon lui : « Lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité, sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres. Parce que  sans sécurité,  Il n’y a pas de démocratie ».

Me Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla et Choguel Maïga

« Le Burkina Faso et le Mali sont engagés dans la Fédération »

Le  Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem a déclaré de son côté que le Burkina Faso et le Mali travaillent à mettre de côté, les  artifices administratifs et politiques pour aller vers la fédération.

« Tout le temps que nous avons passé à discuter, c’est de voir comment nous pouvons proposer des jalons pour la Fédération des deux pays,  des deux peuples.Disons que les peuples sont déjà fédérés et ce sont les artifices administratifs et politiques qui les séparent» a martelé Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla.

Aussi, à écouter le premier ministre burkinabè, les deux pays peuvent essayer de mettre de côté ces artifices  afin que les peuples puissent se rencontrer et aller ensemble beaucoup plus facilement.  Pour être clair à ce sujet, Me Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla a dit : « nous sommes engagés dans la fédération de nos deux pays » 

Saydou GANAME

www.bf1news.com

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