La société burkinabè d’ORL (oto-rhino-laryngologie) et de Chirurgie Cervico-Faciale (SO.B.ORL) a tenu du 02 au 03 décembre son 8ème Congrès. L’objectif était de tirer des conclusions autour des échanges sur la santé ORL à mettre en œuvre pour l’amélioration de la santé des populations. Le thème de ce congrès est ‘’La pratique ORL et défis actuels’’.
Quand on parle ORL, il s’agit de la spécialité médicale du nez, de la gorge et de l’oreille. Le service d’ORL est donc amené à traiter les différentes anomalies liées à l’ouïe, l’odorat, la respiration, le goût mais aussi à l’équilibre. Il peut également réaliser des chirurgies dites cervico-faciales, qui prennent en charge les affections du visage et du cou.
« À travers ce congrès, nous voulons revisiter un certains nombres éléments qui ont trait à notre pratique » explique Bertin P. Ouédraogo président du CNO. Pour lui l’ORL a connu une évolution au Burkina, mais il y a des préoccupations qui restent actuellement en termes d’équipement de des structures de santé. « Nous pensons que s’il y a un accompagnement à ce niveau, nous serons en mesure de faire plus que ce que nous faisons actuellement. Aujourd’hui le défi majeur c’est de faire en sorte que les soins de spécialité ORL puissent être accessible à tous les burkinabè quelques soit où ils habitent. Cela dans le but de rapprocher la qualité des soins aux populations » a-t-il ajouté.
Au Burkina Faso, la société ORL s’investit dans la formation des membres et mène des actions à l’endroit des populations. Des conférences, des communications, des symposiums sont au programme de ce congrès. Pendant deux jours, ils vont échanger sur la Pratique ORL et les défis actuels. Il va s’agir exactement des infections ORL et Cervico-Faciale, du cancer OLR et Cervico-Faciaux et la surdité.
Cinq pays prennent part à ce congrès. « Je salue la participation des pays africains comme le Sénégal d’où nous vient le président scientifique du congrès le Pr Issa Ndiaye, du Cameroun, du Niger, du Bénin et du Burkina. Je voudrais mettre l’accent sur le fait que le Burkina dispose de ressources humaines de qualité en matière d’ORL. Ce qui nous manque, c’est de travailler à équiper davantage les services d’ORL, non pas seulement à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, mais aussi, au niveau des CHR et au niveau des districts sanitaire de tel sorte que nous puissions démocratique davantage les soins spécialisés dans cette discipline » affirme le Ministre de la santé et de l’hygiène publique Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou. Il salue également le travail abattu par les SO.B.ORL. Le président de l’association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina Mohamed Compaoré était le parrain de ce 8ème congrès.
Yenntéma Priscille
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