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Burkina : promotion des langues nationales, une des préoccupations du réseau éducation de qualité par le bi-plurilinguisme au Burkina

Les acteurs du Réseau Education de qualité par le bi-pluralinguisme au Burkina (REB) ont tenu ce vendredi 11 novembre à l’hôtel des conférences un atelier de restitution et de validation d’une étude linguistique portée sur le Kandere. C’est une langue nationale burkinabè minoritaire. Elle est menacée d’extinction. L’atelier vise à promouvoir le Kandere et contribuer au développement des langues nationales.

La cérémonie a été introduite par Dieudonné ZAONGO président du conseil d’administration du REB. « Je nourris l’espoir que ce présent atelier conduise à la validation du rapport d’étude » a-t-il laissé entendre dans son discours introductif. L’étude a été conduite et présentée par le professeur Gerard KEDREBEOGO, directeur de recherche en linguistique et consultant. Plusieurs linguistes spécialistes de différentes langues et acteurs de l’éducation ont pris part à cette activité.

Le Burkina Faso dispose d’une soixantaine de langues nationales sans compter les dialectes. Beaucoup dont le KANDERE sont en voie d’extinction. Le KANDERE est une langue des Kando. Ils constituent une petite communauté  de moins de 7000 personnes repartis en 4 villages dans le Sanguié. Pour Gérard KEDREBEOGO, le Kandere est une langue assise, c’est à dire qu’elle est parlée dans une seule localité.  »lors de mes enquêtes nous avons constatés que leur langue est beaucoup influencée par le mooré » dit-il . Selon Dieudonné ZAONGO, cet atelier va permettre de répondre aux différentes questions que l’on se pose entrant dans le cadre de la sauvegarde de cette langue. Les propositions qui en découleront, seront soumis au Conseil d’Administration et feront l’objet d’une analyse. 

  Né dans la vision de promouvoir les langues nationales existantes au Burkina Faso, le REB est composé de 23 organisations et associations.

Roukietou Celia Demi

www.bf1news.com


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