Les réseaux de téléphonies, Moov-Africa, Orange burkina et Telecel, ont subi un boycott de leurs services hier 18 avril 2023.
Pendant une heure, pas de connexion, pas de recharge de forfait internet ou d’unité, ni de transfert d’argent pour les lanceurs de la campagne de protestation contre les offres et services des téléphonies mobiles. L’un des initiateurs Alino Faso suivi par plus de 200 000 personnes sur Facebook, des associations de consommateurs burkinabè, de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux et des usagers ont observé le mot d’ordre de boycott de tous les services des téléphonies mobiles.
Cette campagne de protestation a été lancée sur les réseaux sociaux pour exprimer un mécontentement face à la cherté des services des téléphonies mobiles et la qualité des services offerts. Les citoyens dénoncent également la durée de validité des forfaits rechargés, les coupures de montants pour des services que les consommateurs n’ont jamais demandés et qui leur est imposé et enfin la mauvaise qualité de l’internet au Burkina.
Pour l’Association burkinabè des Consommateurs des Services de Communication électronique (ABCE), << les opérateurs sont couramment interpellés par les consommateurs tant sur la qualité des services que sur la cherté des tarifs». Selon le président de l’ABCE Seydou Barro, cet appel au boycott est la manifestation d’une désapprobation de la politique commerciale des opérateurs et un désaveu de l’action de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
À travers ce boycott les burkinabè espèrent avoir gain de cause auprès des opérateurs de téléphonie pour des services de communication moins chers et de qualité. Avant le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire a aussi fait son « boycott citoyen » les 8, 9 et 10 avril, appelant à l’interruption des appels téléphoniques, des envois de SMS, de la navigation Internet et des transactions de « mobile money » entre 12 et 14 heures.
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