Le contexte sécuritaire actuel impact négativement l’accès à des soins de qualité dans certaines localités. Au regard de cette situation, l’AMREF a décidé d’initier des projets sur l’utilisation des TIC (Technologies de l’Information et de la communication) pour faciliter la consultation et la formation médicale. C’est dans ce sens que l’ONG a réuni d’autres organisations œuvrant au Burkina Faso dans le domaine de la santé le jeudi 26 janvier pour échanger avec eux.
Pendant deux jours, les acteurs de la santé vont voir dans quelles mesures ils peuvent promouvoir des services de télémédecines, former les praticiens de santé et faire l’évaluation de la qualité des prestations de santé par les usagers. Ajouté à tout cela, ils vont échanger sur les thématiques suivantes : la situation des maladies non transmissibles et stratégie de lutte, l’hygiène et l’assainissement dans un contexte de déplacement des populations. « Le Burkina Faso est un pays très stratégique pour l’AMREF. C’est un pays qui a aussi des indicateurs de santé qui ne sont pas nécessairement les meilleurs » explique Awa Diéye Dieng Manager Régional de l’AMREF.
Cette ONG intervient au Sénégal, en Guinée et en Côte d’Ivoire. L’atelier qu’elle a organisé ce jour marque officiellement sa présence au Burkina Faso.« Notre objectif ici au Burkina Faso, c’est de travailler sur trois domaines précis pour le moment en utilisant les TIC de manière constante dans tous nos projets. Les violences basées sur les genres, l’eau, l’hygiène et l’assainissement et les maladies non transmissibles sont les thématiques sur lesquelles l’ONG travaille au Burkina Faso » a indiqué le Manager Régional de l’AMREF.
Fondée en 1957 au Kenya, AMREF Health Africa est l’une des ONG africaines leader en santé publique. Elle se bat pour un accès équitable aux soins, avec une priorité donnée aux femmes et aux enfants. L’ONG a 159 programmes de santé, déployés dans 35 pays et jusque dans les zones les plus isolées d’Afrique subsaharienne. Elle se concentre sur 3 priorités que sont le développement des personnels de santé, l’accès à des services de santé de qualité, et la protection des communautés les plus vulnérables d’Afrique. L’ouverture des bureaux de AMREF au Burkina Faso traduit la volonté de l’organisation à renforcer ses interventions en Afrique de l’Ouest pour contribuer davantage à l’amélioration des systèmes de santé en Afrique.
Yenntéma Priscille
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