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ONAR-BF, une solution pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

AGRA, l’alliance pour une Révolution verte en Afrique en partenariat avec la GIZ (Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit) a organisé un atelier de mise en place d’une plateforme pour un riz africain compétitif ce mardi 25 juillet à Ouagadougou. Cette plateforme dénommée Observatoire National de Riz du Burkina (ONAR-BF) va permettre à tous les acteurs de la filière riz, de mieux coordonner leurs actions pour un secteur rizicole compétitif et durable.

Ce projet qui est également soutenu par l’Observatoire du riz de la CEDEAO (ERO) a pour ambition de faciliter les échanges de connaissance, d’apprentissage et de mise en réseau. Il vise aussi à aligner les priorités et les politiques clés pour stimuler la croissance robuste dont le secteur a besoin.

 L’un des objectifs majeurs de cet observatoire est d’accroitre la production agricole locale afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Depuis 2008, la consommation du riz a augmenté mais aucun pays de l’Afrique de l’Ouest n’arrive à répondre aux besoins de la population. La plupart du riz qui est consommé en Afrique provient de l’Asie. Au regard de la concurrence internationale, cet observatoire permettra de booster le volet compétitif de la filière riz et de réduire le taux des importations.

Pour Jules SOME, représentant pays de l’AGRA : « Nous ne sommes pas encore autosuffisants donc c’est d’abord travailler à assurer l’autosuffisance alimentaire du Burkina Faso en riz et pourquoi pas dans les années futures, envisager faire des exportations ». 

La secrétaire exécutive de l’ERO, Boladale O. Adebowale va dans le même sens en affirmant que : « La CEDEAO a un plan d’action régional pour promouvoir la filière riz et comme nous le savons tous, nous dépendons trop des importations du riz de l’extérieur. La production nationale n’arrive pas à couvrir tous les besoins au niveau national ni de la sous-région ».

Cette dépendance à l’extérieur est due aussi au manque d’espaces aménagés, d’intrants agricoles et à la non maitrise totale de l’eau pour la culture du riz.

« Dans la stratégie nationale de plan de la riziculture, nous visons la production de  1.600.000 tonnes à l’horizon 2025.  Pour  2030, nous visons  3.000.000 de tonnes pour satisfaire véritablement les besoins de consommation de la population », souligne Gaoussou SANOU, secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques(MARAH).

En 2021, au cours d’une audience avec le président Roch Marc Christian Kabore, L’AGRA avait réaffirmé son appui au Burkina pour l’atteinte de l’objectif zéro faim à l’horizon 2030.

Sia Wend-Yam(stagiaire)

www.bf1news.com

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