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Présidence du Patronat burkinabè : La date des élections est prévue pour le 24 octobre 2023

Le Conseil national du patronat Burkinabé(CNPB), au cours d’une conférence de presse animée dans ses locaux sis avenue du Dr Kwamé N’krumah, a présenté le processus  du renouvellement des instances statutaires. C’était ce vendredi 29 septembre 2023 à Ouagadougou.

Selon le porte-parole du CNPB, Harouna Toguyeni, un nouveau bureau sera élu le 24 octobre 2023 pour remplacer le bureau sortant dont le mandat, dirigé par Appolinaire Compaoré arrive à son terme.

Les candidats à la présidence doivent avoir au moins  21 ans et au plus 75 ans à la date de l’élection et le mandat est limité à deux quinquennats, selon Augustin Bambara membre du comité statuaire.  Pour faire acte de candidature à la présidence du CNPB , le candidat doit être de nationalité burkinabè, jouir de ses droits civiques, n’avoir pas été condamné, être ou avoir été membre dirigeant d’une organisation ou entreprise adhérente.

Augustin Bambara membre du comité statuaire

Le candidat doit aussi être proposé par une entreprise ayant deux ans d’ancienneté comme membre du CNPB et être à jour de ses cotisations. Enfin, le candidat ne doit pas être membre de l’organe dirigeant d’un parti politique, toujours selon Augustin Bambara. Pour lui, seul les membres adhérents ayant au moins une année d’appartenance au CNPB et à jour de leurs cotisations, et les présidents des conseils Régionaux du Patronat Burkinabè ont droit le de voter.

En rappel l’assemblée Générale ordinaire tenue en octobre 2018 a élu le président Appolinaire Compaoré pour un mandat  de cinq (05) ans renouvelables une fois, ainsi que le bureau constitué de 35 membres pour (05) ans renouvelables.

Harouna Toguyeni, porte-parole du CNPB

Le Conseil National du Patronat du Burkina Faso est une organisation patronale à caractère syndical. Il est apolitique, non confessionnel et à but non lucratif, avec pour objectif principal la défense des intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres. Il joue également un rôle d’interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics, les partenaires au développement et les organisations syndicales de travailleurs.

Cidric Guigma

www.bf1news.com

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