Le National Democratic Institute (NDI) a lancé un programme dénommé ‘’démocratie gniè sira’’. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, le NDI organise des sessions de formation au profit des OSC au Burkina Faso.
Le National Democratic Institute (NDI) a identifié une trentaine d’Organisation de la Société Civile (OSC) pour une première phase de formation. Cette formation a pour but de les former sur le suivi de l’action gouvernementale et le travail législatif. Celles qui ont été sélectionnées viennent du centre, de l’est et de l’ouest du Burkina Faso. Cette formation s’inscrit dans la vision du programme ‘’démocratie gniè sira’’ du NDI qui est de renforcer la résilience démocratique pendant et après la transition.
C’est ainsi que la première session de la formation a débuté le jeudi 16 mars et réunit les membres d’une quinzaine d’OSC du centre. Du 16 au 17 mars, ils renforceront leurs capacités sur les principes et valeurs démocratiques pour un bon suivi de l’action politique. Les autres sessions de formation vont se dérouler les semaines à venir pour les autres OSC identifiées. Ils pourront améliorer leurs connaissances et compréhensions des politiques publiques et maitriser le travail législatif pour une meilleure interaction avec ces acteurs.
L’ambassade de Suède appui le NDI dans son programme ‘’démocratie gniè sira’’qui offre cette opportunité aux OSC de se former. La cérémonie d’ouverture de ces séries de formation a eu lieu en présence du représentant de l’ambassade de Suède Christophe Zouré. ‘’Le gouvernement du Burkina Faso a adopté un plan d’actions de la transition. Dans ce plan d’actions, l’analyse conceptuelle a montré que l’un des soucis du pays est lié à la gouvernance. C’est pourquoi l’ambassade de Suède au Burkina Faso a décidé d’accompagner le NDI’’ a-t-il expliqué.
Kévin Adomayakpor Directeur pays du NDI était également présent. Pour lui, la force des OSC réside dans le fait qu’elles se mettent à équidistance de tout ce qui est partisan et essaient de remonter les préoccupations des citoyens. ‘’Les OSC ont un rôle très important et pour nous, c’est bien de leur donner les moyens pour qu’ils soient à même de pouvoir constituer un relai pour une transition paisible’’ explique Kévin Adomayakpor.
Les politiques publiques, le contrôle de l’action gouvernementale, le parlement de transition, le monitoring du travail législatif, comment impacter positivement le travail parlementaire sont les thématiques qui seront abordées lors de la formation. L’objectif est de permettre aux OSC de bien jouer leur rôle de veille, de suivi politique, de contrôle et d’alerte afin d’améliorer la gouvernance.
Yenntéma Priscille
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