Le Burkina Faso a interpellé les organisations interparlementaires et internationales qui ont fait le choix de l’exclusion et de sa mise à l’écart de certaines instances internationales. C’était au cours des travaux du débat général organisé à l’occasion de la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) le mardi 14 mars 2023 à Manama, Bahrein.
Présent au nom de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso, le Premier Vice-Président de l’institution, David Lompo a, livré à l’assistance, le message de son pays.
Le premier message a eu pour objectif de faire connaitre les ressentiments du peuple burkinabè aux organisations interparlementaires et internationales qui ont fait le choix de l’exclusion et de la mise à l’écart du Burkina Faso de certaines instances internationales. Il leur a fait savoir que leur position « est comprise par nos peuples comme un mépris, eux qui, font face au péril terroriste, ont décidé de s’assumer ».
Pour ce faire, le premier Vice-président de l’ALT a appelé « les représentants des pays et organisations internationales, à user de tous les moyens pour ramener leurs parlements et leurs exécutifs à de meilleurs sentiments ».
Toutefois, il a remercié et félicité les premiers responsables de l’UIP pour l’ouverture d’esprit, la compréhension qui selon lui a permis d’arrêter « d’accord partie, une feuille de route qui dégage les axes d’accompagnement du Parlement burkinabè par l’UIP, ainsi que les différentes réformes à entreprendre par les autorités burkinabè pour un retour à l’ordre constitutionnel normal ».
Ouverte le samedi 11 mars 2023, la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire se tient sous le thème « promouvoir la coexistence pacifique et les sociétés inclusives : combattre l’intolérance ». Ce sont plus de 1700 participants, 130 parlements sur 178 membres de l’UIP représentés avec 60 présidents d’institutions parlementaires présents.
Tatiana Kaboré
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