Le rideaux sont tombés sur la 28ème édition du FESPACO ce 4 mars 2023. Au sortir de cette édition, le Ministre de la Communication Jean Emmanuel Ouedraogo, à la télévision nationale, a ,ce 5 mars 2023, dresser le bilan de la 28 ème édition. S’il a exprimé sa satisfaction quant à la tenue de l’édition 2023 du FESPACO, le ministre Jean Emmanuel Ouedraogo a fait savoir que l’Etalon d’Or à un Tunisien en ce moment précis de l’histoire est une leçon pour les haineux.
Avant de revenir sur la victoire de Youssef Chebbi, le Ministre Jean Emmanuel Ouedraogo a fait savoir que cette édition du FESPACO est avant tout une victoire contre le terrorisme. C’est le FESPACO de la résilience.
« La victoire contre le terrorisme ne peut être obtenue uniquement par les armes ; mais également par la Culture » a assuré le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en rapport avec les images positives véhiculées par le Fespaco sur un Burkina en guerre, avant d’affirmer : « nous avons la conviction au plus haut niveau de l’Etat, que cette guerre, nous ne pouvons pas la gagner seulement par les armes ; nous devons également la gagner par la culture».
Le ministre en charge de la Culture qui se félicitait sur la télévision nationale, de la réussite de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui a eu lieu, alors que le Burkina fait face à des groupes armés terroristes a fait comprendre que « la réussite de ce Fespaco vient donner des motifs d’espoir à l’ensemble de la population et vient également donner une autre image du Burkina Faso parce que les medias internationaux distillent au quotidien, des informations négatives sur notre pays».
«L’Etalon d’or à un Tunisien est une leçon pour les haineux»Jean Emmanuel Ouedraogo
L’attribution, par le Fespaco, de l’Etalon d’or de Yennenga, au réalisateur tunisien Youssef Chebbi, est une très belle leçon pour ceux qui cultivent la haine contre les Subsahariens, a affirmé le ministre burkinabè en charge de la Culture.
Pour lui, « l’Etalon d’or de Yennenga à un réalisateur tunisien, de notre point de vue, est un très beau pied de nez à tous ceux qui font l’apologie de la haine en Tunisie » a martelé le ministre.
Il poursuit en disant que ce sacre a eu lieu au moment où des milliers de Subsahariens continuent de fuir les violences racistes en cours en Tunisie mais « pense et espère que ça va leur donné à réfléchir pour comprendre que ceux qu’ils appellent des Africains subsahariens ne sont pas des ennemis des Tunisiens et que les Tunisiens ne sont pas les ennemis de ceux qu’ils appellent des Africains subsahariens. »
Tous ensemble, nous devons travailler à ce qu’il en soit ainsi car l’apologie de la haine ne fera le bonheur de personne, a ajouté Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Saydou GANAME
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