La CEDEAO décide ( 19/02/2023), le maintien des sanctions contre le Burkina Faso, le Mali et la Guinée et ce même si le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat en avait pourtant contesté l’efficacité.
Elle va même jusqu’à imposer l’interdiction de voyager aux équipes gouvernementales et hauts fonctionnaires des trois pays. Conformément à mes convictions et déclarations réitérées, je condamne ces dernières décisions de la CEDEAO.
Ce n’est pas aujourd’hui encore une fois que je m’insurge contre la complotite internationale soutenue par des larbins en cols blancs, par rapport aux velléités libératrices et unificatrices de l’Afrique.
Sans remonter aux années d’indépendance, je m’en tiendrai aux derniers éléments qui ont fait du Mali le déclencheur d’un mouvement Néo-souverainiste panafricain.
Comme je l’ai toujours affirmé, il ne suffit pas de condamner et de bander les muscles . Il faut aussi tout en restant ferme sur les principes savoir arbitrer les contradictions, et surtout faire montre d’imagination pour unir la majorité des burkinabé autour des priorités nationales.( Reconquête de l’entièreté du territoire perdu, réconciliation, union sacrée pour une mobilisation générale, retour des déplacés , fin des violences inter ethnique, restauration des valeurs républicaines….).
Ce qui est encore une fois de plus claire c’est que les priorités de la CEDEAO ne sont pas celles du peuple burkinabé, ni apparemment celles de l’UA qui avait remis en cause l’efficacité des ses sanctions.
Hermann Yaméogo
www.bf1news.com