L’Institut National Démocratique (NDI) a procédé au lancement de son programme « Démocratie gnè sira », qui signifie « la voie de la Démocratie ». Lancé ce mercredi 30 novembre, ce programme vise à renforcer la résilience démocratique pendant et après la transition au Burkina Faso.
Le Burkina Faso vit une crise sécuritaire et humanitaire sans précèdent avec des conséquences énormes sur les populations. Selon de nombreux burkinabé, l’une des principales causes de la crise que vit le pays est liée à la gouvernance. C’est dans ce sens que l’Ambassade de la Suède a répondu favorablement à une demande de financement du NDI pour contribuer à l’amélioration de la gouvernance.
Selon l’Ambassadrice de la suède au Burkina Faso Susanne Allden « la démocratie est le cœur du développement d’un pays ». Cependant, elle note que la situation du Burkina Faso est marquée par des événements sociopolitiques tumultueux depuis l’insurrection populaire. En tant qu’actrice du développement intervenant au Burkina Faso, cette situation l’a interpellé et elle a décidé de contribuer à soulager la souffrance de la population.
Ce projet soumis par le NDI et ces partenaires, va consister entre autres à initier et soutenir des reformes en vue de féconder des orientations et des impulsions nouvelles politiques publiques. Le National Democratic Institute (NDI) travaillera avec des organisations de la société civile (OSC) dans 12 communes, pour sensibiliser les citoyens aux processus politiques et à la gouvernance démocratique locale.
Il s’appuiera aussi sur son expérience et son expertise de travail avec les partis politiques au Burkina Faso et dans plusieurs autres pays, pour apporter un soutien sur la base des besoins et priorités de ces partis. En rappel l’Institut National Démocratique est une organisation internationale non gouvernementale et idéologiquement liée aux partis démocratiques qui promeuvent la démocratie dans le monde. Il est en partenariat avec le Burkina Faso depuis plus de 17 ans.
Cidric Guigma
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