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Burkina Faso : le bilan à mi-parcours du projet PROGRESS

Après deux ans de mise en œuvre, le projet PROGRESS (Programme de Résilience et de cohésion sociale au Sahel) a effectué son bilan à mi-parcours le 15 novembre 2022. Ce programme est initié par le consortium Action Contre la Faim, Terre des Hommes, Search for Common Ground, Tin Tua et Wu Pakue.

L’insécurité a accentué la vulnérabilité de nombreuses populations. Ils vivent ainsi dans une insécurité alimentaire aiguë, avec des besoins conséquents en eau, hygiène et assainissement. Le PROGRESS vient donc accompagner ces populations à une résilience, à la cohésion et à faire face à l’insécurité alimentaire.

Ainsi, 2249 ménages ont reçu des subventions pour des activités génératrices de revenus. De même, 2 849 ménages ont recu des transfers d’argent. Aussi, ce sont 179.905 enfants qui ont été dépistés sur la malnutrition et référencés. Enfin, 39 centres de santés ont été équipés en matériel d’hygiène. Voici des résultats parmi tant d’autres qui ont été engrangés dans le secteur de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’hygiène et de la cohésion sociale. Ce projet vise à améliorer les conditions de vie des populations de la zone transfrontalière entre le Burkina, le Mali et le Niger. Au Burkina, le PROGRESS touche les localités de Barani, Dii, Kassoum, Lanfiéra, Bomborokuy, Nouna, Kantchari, Botou et Diapaga.

Les résultats sont palpables mais les acteurs rencontrent des difficultés sur le terrain. Parmi ces difficultés, le consortuim evoque l’évolution du contexte sécuritaire, l’accès difficile des zones d’intervention, les fréquents mouvements des populations, la défaillance des réseaux de téléphonie mobile, l’absence de certaines autorités qui sont partenaires dans ces zones.

Malgré ce contexte difficile « pour nous, le bilan est satisfaisant. Avant que les évaluations puissent venir avec des preuves tangibles sur tout ce qu’on a eu comme acquis, nous sommes très satisfaits. Il y avait des ménages qui n’avaient rien, très vulnérables, mais qui arrivent aujourd’hui à subvenir à leurs besoins fondamentaux et à scolariser leurs enfants à partir des transferts d’argent», a expliqué Herman Didier Bourgou, coordonateur du PROGRESS.

Herman Didier Bourgou coordonateur du PROGRESS

Selon Grégoire Brou Directeur pays de Action Contre la Faim, il est important « d’assurer une vulgarisation des acquis et des réalisations du projet ». Le PROGRESS a été financé à hauteur de 10 millions d’euro par l’Union Européenne. Le programme a un taux de réalisation de 68% pour un temps écoulé de 55%. Son apothéose est prévue pour 2024 et les acteurs en charge de sa mise en œuvre entendent travailler pour atteindre les objectifs fixés.

Yenntéma Priscille

www.bf1news.com

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