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Burkina Faso: Des sacs made in Burkina inondent le marché

Le kôko dunda, le faso dan fani, le nylon polystyrène, et le cuir sont utilisés pour la fabrication des sacs au Burkina Faso. Dans les marchés et aux bords des voies de la ville, on aperçoit ces sacs made in Burkina en vente. Ces sacs sont résistants et prisés par certains burkinabè qui abandonnent de plus en plus, ceux importés.

De nombreux jeunes burkinabè se sont lancés dans la fabrication de sacs à base de matières locales. Abdoulaye Dembélé fait partie de ces derniers. Il a créé ‘’Mawe Design’’, une entreprise spécialisée dans la confection des sacs made in Burkina.

« A Mawe Design, nous avons deux volets. La confection des sacs personnalisés et des sacs utilitaires » explique Abdoulaye Dembélé fondateur de Mawe Design. Il fabrique des sacs d’écolier, de voyage, à main, à tapis de prière et pour djembé. Il reçoit également des commandes de plusieurs institutions pour la confection de sacs personnalisés. Ce jeune Bobolais, a commencé en 2012 avec « un petit atelier qui était en même temps son logement». « Puis j’ai pu petit à petit créé Mawe Design en septembre 2016 » a-t-il laissé entendre.

Dans son atelier, lui et ses employés s’attèlent à la couture des sacs à l’aide de machines à coudre. La couture, Abdoulaye Dembélé a appris ce metier avec son père. Ses sacs sont vendus partout au Burkina et à l’extérieur.

Zabre Esther est également promotrice d’une entreprise qui confectionne des sacs made in Burkina. Il s’agit de l’Institut Esthy Fashion and Beauty. Une entreprise spécialisée dans la mode. Elle redonne toute la splendeur des pagnes traditionnels africains à travers la confection de sacs à mains mais aussi de vêtements et d’accessoires de mode.

Sac en kôkô dunda confectionné par l’Institut Esthy Fashion and Beauty

Le marché burkinabè est donc de plus en plus inondé par des sacs fabriqués au Burkina et par des burkinabè. A chaque rentrée des classes, l’un des soucis des parents est de trouver des sacs résistants pour leurs enfants. Faisant recours aux sacs importés, leurs enfants reviennent souvent deux à trois mois après la rentrée des classes avec des sacs troués, sans fermetures… ce qui pousse les parents à se tourner vers les sacs plus résistants conçus par les artisans burkinabè.

Yenntéma Priscille

www.bf1news.com

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