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Réseaux sociaux : canaux de solidarité

Famille je lance un SOS exceptionnel pour maman Ouedraogo Tenin Rasmata>>. Il n’est pas rare de voir sur Facebook de telles publications. Les auteurs de ces publications, pour la plupart des activistes sociaux, se sont engagés à venir en aide à des personnes en détresse.

Mamy Ouédraogo Tenin rasmata est âgée de 65 ans et est balayeuse de rue au sein de la brigade verte. Un matin, alors qu’elle balayait les rues, elle a été cognée par un jeune homme. C’est l’histoire que nous avons pu lire sur la page de Alain Traoré alias Alino Faso. Il indique dans la suite de sa publication que « A première vue et selon l’interprétation du médecin elle souffre d’une ou plusieurs fractures qui vont nécessiter une opération eu égard à son âge. Aidons notre mamie avec au moins 500.000 ». Cette publication date de juillet 2020.

Le 17 juillet dernier, Milie Marta lançait sur sa page Facebook un SOS pour une femme souffrante de prolapsus de l’utérus. « Je ne peux pas rester indifférente à son cas. C’est une patiente victime de prolapsus de l’utérus qui pourrait se cancériser (son utérus est sorti et se trouve entre ses jambe). Je prie à chacun de vous de lui venir en aide. Essayons de lui sauver la vie » a t’elle écrit sur son mur. C’est ainsi que ces activistes sociaux appellent à la solidarité de tous les burkinabè, puisse qu’une seule main de peut ramasser la farine.

De plus en plus, de nombreuses personnes font ce type de publication. Grâce aux SOS qu’ils lancent, ils arrivent à mobiliser des fonds pour aider des malades. Les activistes sociaux ne viennent pas en aide qu’aux personnes malades. Dès qu’ils saisissent une cause, ils proposent une chaîne de solidarité où chaque burkinabè laisse parler son cœur. Dernièrement nous avons vu la chaine de solidarité des burkinabè dans le partage des avis de recherche d’enfants disparus. Pour certaines demandes d’assistance immédiate, ils arrivent à mobiliser des burkinabè pour répondre aux demandes sans même publier sur les réseaux sociaux. On se rappelle encore de l’acte solidaire de Milie Marta. Elle a secouru une femme enceinte qu’elle a rencontrée au cours d’un voyage en Côte d’Ivoire. Ayant constaté que la femme ne pourra pas atteindre la maternité avant d’accoucher, Milie va l’aider à mettre au monde son bébé.

L’activisme est un engagement privilégiant l’action directe dans un domaine donné.

« Alino Faso s’est spécialisé dans les dons pour personnes défavorisées et aide sa communauté ». Sur sa page Facebook, il publie souvent des SOS pour initier des collectes de fonds pour venir en aide à certaines personnes qui sont dans le besoin.

Capture d’une des publications de Milie Marta sur Facebook.

Milie Marta pour sa part s’est engagée pour la cause de la femme. « On peut le dire, je suis l’avocate des femmes, je les défends » dit-elle. Son engagement pour la femme est sans faille. Sur les réseaux sociaux elle conseille la gent féminine.

C’est une forme d’usage des réseaux sociaux qui s’est développée ces dernières années. Pendant que certains jeunes utilisent les réseaux sociaux pour de la dépravation des moeurs, il y en a qui s’en servent pour venir en aide à leurs semblables. En plus de Alino Faso et Millie Marta, l’on peut dénombrer une bonne dizaine de ces bons samaritains burkinabè, au titre desquels Raïssa Compaoré, Rasmata Konfé, Cendrine Nama.

Yenntéma Priscille

www.bf1news.com

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