Les acteurs de la musique africaine et d’ailleurs vont se rencontrer les 13, 14 et 15 octobre 2022 à Ouagadougou. Le thème de cette année est « Musique africaine, un nouvel écosystème : acteurs, métiers, outils ». Les organisateurs ont tenu une conférence de presse ce vendredi 16 septembre 2022. L’objectif était de présenter les principales innovations et l’ossature de ce rendez-vous musical panafricain.
Les REMA 2022 sont placées sous une thématique qui est d’actualité et tombe à point nommé. Cette thématique impacte toutes les chaines de la musique. Avec le digital, l’industrie de la musique a connu d’importantes mutations. Grâce à l’internet, ils n’ont plus besoin de presser leurs œuvres sur un CD pour la diffusion ou encore faire recours aux intermédiaires traditionnels. Ces dernières années, les plus gros défis des artistes sont la diffusion et la promotion de leurs œuvres. Dans ce sens, de nouveaux outils, de nouveaux métier et acteurs sont nés dans l’écosystème de la musique.
Selon l’artiste musicien Alif NAABA promoteur des REMA, « ce sont les mutations qui font vivre notre industrie et il est important que les acteurs comprennent cela ». Pour plus de succès dans leur carrière, les acteurs de la musique doivent capitaliser. Ainsi, pendant trois jours les REMA vont réunir 17 pays et plus de 100 professionnels de la musique. Au programme, nous avons des panels (sur les nouveaux métiers, acteurs et outils), des showcases, des workshops, etc.
Parmi les innovations majeures, figurent l’exposition des partenaires des REMA, des formations aux métiers nouveaux de la musique (éditeur, community manager, show me), le REMA festival, des speed meetings (une rencontre entre acteurs nationaux et internationaux) et le ‘’showcase A Thème’’. Les REMA, ce sont trois jours de rencontre des acteurs de la musique africaine à Ouagadougou. Cet évènement est également un cadre de découverte et de diffusion d’artistes émergents du continent. C’est aussi le lieu de partage de bonnes pratiques autour du business de la musique.
« Nous avons créé les REMA parce qu’il fallait permettre la mise en place d’un réseau de professionnels de la musique. Des gens qui peuvent se rencontrer, qui vont pouvoir mettre en place un réseau pour échanger autour du busines de la musique » explique Alif Naaba. Il note que pour chaque édition, plus de 70 personnes sont formées et « beaucoup d’artistes burkinabè ont une belle maitrise de leur travail ». Les REMA sont donc une occasion pour que les artistes puissent parler de leurs métiers. Elles contribuent à positionner la musique burkinabè à l’international. Cette année, les REMA sont patronnées par le ministère en charge de la culture burkinabè, placées sous la présidence de Idrissa Nassa PDG de groupe Coris Holding et le parrainage de Salif Traoré dit A’SALFO, le leader du groupe Magic System.
Yenntéma Priscille
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