ActualitéSociété

Dépravation des mœurs : les jeunes burkinabè enflamment la toile

Le sexe n’est plus un tabou au Burkina Faso. Sur la toile, des vidéos à caractère pornographique exposant des jeunes filles et des jeunes hommes sont à porter de tous. Une catégorie de jeunes qui sont prêt à tout pour la célébrité.

Un enregistrement audio expliquant un plan de viol. Voici ce que les gens ont découvert sur la toile le 8 septembre dernier. En effet, un enregistrement audio a été publié sur les réseaux sociaux mettant en place un plan de viol sur la personne d’une influenceuse connue des amateurs du réseau social Tiktok du nom de Sadya Beaux Yeux. En un temps record, l’ audio est devenue virale. Selon le contenu des conversations qui ont fuitées, il s’agit d’une initiative d’une autre jeune fille tiktokeuse et artiste chanteuse nommée Rose Bonbon qui a planifié un viol sous la forme d’un braquage avec l’aide de 03 de ses complices. Selon les explications de Rose Bonbon, le plan a fuité avant sa mise en application. L’affaire n’a pas encore connu son dénouement. Elle continue de faire des gorges chaudes sur les réseaux sociaux.

Depuis qu’elle a commencé à s’afficher sur les réseaux sociaux, cette jeune fille est au cœur de nombreuses polémiques aussi dépravantes les unes que les autres. L’on se rappelle d’une polémique au mois de juin impliquant déjà Rose Bonbon. Elle aurait selon ses accusateurs, eu des relations sexuelles sur le parking d’un restaurant du quartier Ouaga 2000. Toute chose qu’elle réfutera avec véhémence. Est-ce un jeu de tiktokeuse pour plus de popularité ? L’on ne saurait répondre avec exactitude.

Rose Bonbon, artiste et tiktokeuse burkinabè

Pourtant cette affaire n’est pas la seule qui a remué la toile au Burkina Faso. En debut du mois de septembre, un jeune Ouagalais à fait parler de lui de la pire des manières dans la ville de Sya. Le jeune homme du nom de Oudou est un jeune dit influenceur sur le réseau social tiktok . Selon de multiples témoignages que nous avons recueillis , le jeune en question était de passage à Bobo Dioulasso.  Il a alors profité de son séjour pour satisfaire sa libido avec une jeune fille. Cette dernière ayant apprécié la partie de jambe en l’air décide d’informer ses camarades pour une partie de plaisir en groupe avec le jeune Oudou. Dépassé par les évènements, ce dernier commence à filmer les jeunes filles toutes nues. Il va finalement mettre les vidéos sur la toile. Telle une trainée de poudre, la nouvelle s’est très vite répandue et l’on ne parlait que de cela jusqu’à ce que l’affaire Rose Bonbon explose. Ces dernières années, les histoires de buzz sont légion aux pays des hommes intègres.  

Oudou BXSS, tiktoker burkinabè

En 2020, on se rappelle encore de la célèbre phrase « libérez le Moun qui dort en vous ». En effet, un homme marié prénommé Mouni s’est filmé nu et a envoyé les vidéos à sa maitresse qui est une femme mariée. Malheureusement pour lui, le mari de sa maitresse a découvert les vidéos dans le téléphone de sa femme. Guidé par la colère, ce dernier publie les vidéos sur les réseaux sociaux montrant l’homme en train d’exhiber sa virilité. Les amateurs du buzz ont vite intégré la fameuse phrase dans leurs habitudes à des fins de raillerie. La même année, une autre affaire, « allons à la patte d’Oie » a enflammé la toile burkinabè durant le couvre-feu initié sous la covid-19. Dans une vidéo devenu virale, on voit une jeune femme entrain de faire une fellation a son petit ami. En pleine action, elle décroche un appel où elle précise « je suis à la Patte d’Oie » alors qu’elle avait la bouche pleine. Depuis lors, la plupart utilise l’expression « allons à la Patte d’Oie » pour se moquer. Ces cas cités ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Depuis la prolifération des smartphones, il est très facile de devenir une star du jour au lendemain même si cela est perçu dans le mauvais sens.

Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus incontrôlables. Même s’ils sont un lieu de détente par excellence de nos jours, il convient de faire preuve de prudence pour ne pas tomber dans la dépravation des mœurs et le dénigrement. En rappel, la publication des vidéos et images des personnes sans leurs consentement est puni par la loi au Burkina Faso.

Sanata GANSAGNE

bf1news.com

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page