Le Groupe de leaders panafricains (GLP) exprime son soutien au Capitaine Ibrahim TRAORE. Il a fait une déclaration lors d’une conférence de presse mercredi 12 octobre 2022. L’objectif est de lancer un appel de soutien patriotique du peuple burkinabè du 13 au 15 octobre à l’endroit du nouvel homme fort du Faso. C’est à dire avant et pendant les assises nationales.
Depuis la venue de Ibrahim Traoré, des mouvements et des organisation de la société civiles se mobilisent pour le soutenir. Dans leurs différentes sorties médiatiques, certains font même des mises en garde contre »tous ceux qui tenteraient de saboter l’élan patriotique de la transition actuelle ». A la veille des assises nationales annoncées pour le 14 et le 15 octobre 2022, c’est au tour du Groupe de leaders panafricains (GLP) d’exprimer son soutien. L’un des membres du groupe ,Sebgo K. Alpha, précise que :
« c’est une mise en garde parce que nous ne voulons pas que des gens s’opposent au pouvoir actuel. Un pouvoir qui a pris la décision de sécuriser et de restaurer le pays. Ce n’est pas pour dire que nous allons taper des gens avec des gourdins ».
Le souhait du GLP est que Ibrahim Traoré s’assume pour diriger la transition lors des assisses nationales. Selon ce dernier, « si à l’issue des assises des personnes se permettent de vouloir le remplacer pour quelque raison que ce soit, ce que vous avez vu dans la rue dernièrement vous le verrez encore de vos propres yeux. Parce qu’on ne va pas accepter qu’on renverse la situation…».
Lire aussi: Burkina Faso: le « mouvement je refuse » soutien Ibrahim Traoré
Le groupe estime que le Capitaine Traoré est conscient des circonstances de sa venue au pouvoir au regard de ses propos. Par conséquent, « on se dit qu’il va aller dans le sens du peuple. Si demain il venait à ne pas répondre aux aspirations du peuple, ce qui est arrivé au président Damiba, va certainement aussi lui arriver »- affirme Koudougou Bassoum membre du GLP.
Le GLP, c’est un regroupement de leaders de certaines OSC et mouvements qui étaient dans les rues le 30 septembre pour lutter, disent-ils, contre l’impérialisme. Ce groupe a également fait cas des mises en garde de Washington contre la transition burkinabè, suite à sa volonté de diversifier sa coopération dans la lutte contre le terrorisme. « Quand les puissances impérialistes menacent un chef d’Etat, cela veut dire que ce chef d’Etat a décidé de travailler pour la population. Nous sentons que c’est parce que leurs intérêts égoïstes sont menacés qu’ils détestent ce chef. Voilà pourquoi Traoré a le soutien de toute la jeunesse » a laissé entendre Sebgo Alpha.
Yenntéma Priscille
www.bf1news.com
