Kémi Séba leader du mouvement Urgences panafricanistes a été relâché sans poursuite dans la soirée du mercredi 16 octobre 2024, a indiqué ce jeudi 17 octobre le parquet de Paris.
En garde à vue à Paris à la direction générale de la sécurité intérieure » (DGSI) depuis lundi 14 octobre, le militant béninois avait été interpellé pour les cas de soupçon ‘‘d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la France et Intelligence avec une puissance étrangère pour des actes d’hostilité envers la France » avait déclaré son avocat Juan Branco mercredi lors d’une conférence de presse.
Ces infractions présumées auraient valu à Kemi Séba une peine de 30 ans d’emprisonnement, et il risquerait la prison à vie pour délits politiques s’il était renvoyé au Bénin, selon son avocat.
Toutefois le même avocat déclarait que « l’abandon des poursuites est théoriquement possible » ce qui a été fait par le parquet de Paris ce jeudi.