La confusion a régné dans la journée de dimanche sur le lieu où se trouvait l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, qui a lancé vendredi une « Caravane de la liberté » depuis la ville de Ziguinchor (Casamance, sud) vers la capitale Dakar.
Le ministre de l’Intérieur Antoine Diome a évoqué les heurts entre partisans de M. Sonko et forces de l’ordre qui ont accompagné depuis vendredi le retour de l’opposant à Dakar en convoi par la route et dans lesquels un homme a été tué.
« Il y a eu mort d’homme à Kolda, est-ce que l’État va rester les bras croisés, la réponse ne peut être que négative. Il a fait valoir que M. Sonko aurait dû faire une demande d’autorisation préalable avant d’organiser ce qu’il a appelé une caravane de la liberté. On a du de ce fait encadrer le leader du parti Pastef (M. Sonko) jusqu’à son domicile à Dakar où il a été déposé », a-t-il dit.
En 2021, il avait été interpellé à Dakar alors qu’il se rendait en cortège à la convocation d’un juge dans une affaire de viols. Son interpellation avait contribué à déclencher plusieurs jours d’émeutes qui avait fait au moins une douzaine de morts.
Une chambre criminelle doit rendre le 1er juin un verdict très attendu contre lui dans la même affaire de viols présumés. Il a refusé de comparaître, criant au complot du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle.
Cidric Guigma
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