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Ceci est le message du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Roland Somda à l’occasion de la journée de l’organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO).

Le 8 mai de chaque année, une journée dite journée de l’OSRAO, est célébrée en Afrique de l’Ouest. C’est une journée que l’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest a institué pour la promotion de la sécurité routière.

A l’occasion de cette journée, chaque pays membre, organise des activités en lien avec le thème général de la journée

Cette année, la 15ème édition de la journée de l’OSRAO est commémorée sous le thème : « améliorer la gestion des données de sécurité routière : un appel à l’action ». Ce thème est une invite, à améliorer les méthodes de collecte et de traitement des données de sécurité routière afin de permettre à l’organisation de disposer de données fiables et de qualité dans l’optique de mieux orienter les actions en faveur de la promotion de la sécurité routière.

L’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) a été créée le 7 mai 2008 par les organismes chargés de la sécurité routière des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle a pour mission de promouvoir et de renforcer la sécurité routière en Afrique de l’Ouest. Son objectif global est la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la circulation routière.

Au Burkina Faso, la commémoration chaque 08 mai de la journée de l’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) est une occasion d’accentuer la sensibilisation de la population sur les effets néfastes des accidents de la route et de promouvoir les bonnes pratiques en matière de civisme et de courtoisie dans la circulation routière.

Les raisons de l’insécurité routière sont bien connues : excès de vitesse, vitesse inadaptée, conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise des stupéfiants, téléphone au volant, baisse de la vigilance sur les routes, ignorance et non-respect du code de la route, défaut de signalisation, etc. Tous ces comportements provoquent des accidents de la route, aux conséquences très souvent graves et mortelles.

Selon le « Rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde » produit par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Afrique connaît actuellement le taux de mortalité routière le plus élevé. Les statistiques de 2016 font froid au dos : pour 100 000 habitants, ce taux est de 26,6 en Afrique contre 20,7 en Asie du Sud-Est et 9,3 en Europe.

Selon les projections de l’OMS, le nombre de décès sur les routes africaines devrait augmenter de 112%, passant de 243 000 tués environ en 2015, à 514 000 tués en 2030.

Les statistiques de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), confirment cette tendance. De 2019 à 2022, le Burkina Faso a enregistré 91 253 accidents de la circulation qui ont fait 4 460 tués et 58 140 blessés.

Partant des indicateurs de l’OMS et des difficultés régulièrement rencontrées sur le terrain, il est nécessaire pour le Burkina Faso de travailler à instituer un système d’information sur les accidents de la circulation routière. Il sera un outil fondamental de planification des politiques et des actions de sécurité routière.

Les conséquences socio-économiques et politiques de ces accidents de la route en ont fait un problème de santé publique auquel chaque Etat doit faire face pour, d’une part, garantir la sécurité et la survie de ses populations et d’autre part, préserver ses ressources humaines et financières.

Dans ce sens, le Gouvernement du Burkina Faso a entrepris plusieurs actions en matière de promotion de la sécurité routière dans notre pays.

C’est ainsi que mon département à travers l’Office National de la Sécurité Routière mènera une série d’activités de communication-information et de sensibilisation. Il s’agit notamment :

• de l’animation d’émissions télévisuelles et radiophoniques sur la sécurité routière ;

• de sorties de contrôle de la vitesse et d’autres comportements à risque ;

• de l’animation de séances foraines de sensibilisation sur la sécurité routière ;

• de l’organisation d’une conférence publique sur la problématique des accidents de la circulation routière ;

• de la validation du rapport statistique sur les accidents de la circulation routière de l’année 2022 ;

• de l’organisation d’un atelier de validation du projet de décret portant institution et organisation du système d’information sur les Accidents de la circulation routière au Burkina Faso.

La lutte contre l’insécurité routière est un combat permanent. C’est l’affaire de tous et de chacun. Elle nécessite une forte implication tant des décideurs politiques que de toute la population. J’invite instamment chaque usager de la route à s’approprier le combat contre l’insécurité routière.

Il faut que chacun de nous comprenne que notre comportement quotidien sur la route est déterminant dans la réussite de cette lutte.

Mobilisons-nous, pour nous protéger et protéger nos familles des drames de la route.

Ouagadougou, le 08 mai 2023.

Le Ministre des Transports,

de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière

Anûuyirtole Roland SOMDA

www.bf1news.com

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